La prise en charge du 2nd parent d’un enfant malade devant se rendre sur le continent est notre combat le plus ancien. Sur l’île il fait consensus depuis longtemps.
– Suite au rapport du CESEC Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Corse de 2018, au vote de tous les groupes politiques de l’Assemblea di Corsica et à la proposition de loi de 4 Députés insulaires, une avancée considérable avait été obtenue via l’engagement de la Ministre de la Santé de l’époque.
– En présence de plusieurs familles, et dans une interview à Corse-Matin le 27 mai 2019, elle annonçait sa décision d’accorder la prise en charge du second accompagnateur d’un enfant.
– Depuis juillet 2019, à sa demande, à titre dérogatoire et transitoire, les #CPAM et la #MSA de Corse ont mis en place le remboursement de ces billets via leurs fonds d’action sanitaire et sociale. Ce dispositif extra-légal, s’il a le mérite d’exister, est financé via des budgets précaires qui ne sont pas garantis d’une année sur l’autre et sont très limités.
– C’est un décret à venir qui avait été annoncé pour consacrer ce nouveau droit en le transformant en une nouvelle prestation légale (sans condition) financée sur le budget général de l’Assurance maladie.
En avril 2021, ce Décret tant attendu n’est toujours pas publié. Aux côtés des familles, nous demeurons mobilisés pour obtenir l’application complète de l’engagement pris devant les Corses par le Gouvernement afin de rétablir l’injustice liée à l’absence de CHU et de certaines spécialités pour tous enfants de notre île.
Attachée à la présence des parents aux côtés d’enfants et adolescents hospitalisés, et sollicitée à ce sujet via une Lettre ouverte, Mme Brigitte Macron nous a indiqué qu’elle relayait notre demande au Ministre de la Santé.
Ayant appris la venue en Corse de la Ministre Marlene Schiappa, dont chacun connait l’attachement à notre ile, nous avons souhaité la sensibiliser à cette problématique spécifique à la Corse qui concerne de nombreuses familles. Une demande rdv a été sollicitée en ce sens et une réunion est programmée début mai avec l’ARS.
Nous sommes plus que jamais mobilisés pour obtenir la publication du Décret annoncé par le Gouvernement depuis 2019.